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Sport

Dalin / Faguet : un duo Solitaire

Solitaire URGO Le Figaro 2018 - Etape 1

Le 26 août prochain, les Havrais Sophie Faguet et Charlie Dalin couperont la ligne de départ de la Solitaire Urgo Le Figaro, au Havre. Interview croisée.

  • lehavre.fr : Vous êtes des habitués de la Solitaire. Qu’est-ce que ça change de partir de « la maison » ?

Sophie Faguet : C’est une grande chance ! Je vais pouvoir profiter d’un maximum de soutien de la part de mon club de voile, de ma famille et de mes amis. Cela me détend beaucoup.
 
Charlie Dalin : C’est fort de partir sur une grande course comme la Solitaire de là où j’ai appris à faire de la régate. Je suis content d’enfin pouvoir vivre ça ! En plus, c’est un courant d’eau qui me réussit bien, j’y ai gagné la Allmer Cup 2016 et j’ai fini 3e de la Transat Jaques Vabre 2015.

  • Qu’est-ce que cette course représente pour vous ?

S.F : C’est la course qui m’a permis d’accéder à tous les postes sur un même bateau : la barre, la navigation, la manœuvre. Des tâches que l’on se répartissait à plusieurs sur d’autres courses. C’est du dépassement de soi à tous les niveaux. Ça demande énormément de polyvalence et beaucoup d’organisation.

C.D : La Solitaire est à la voile ce que Roland Garros est au tennis, c’est notre Grand Chelem à nous. C’est LA course phare du circuit et sûrement la plus belle à remporter.

  • Comment vous êtes-vous préparés ?

C.D : Cette année, j’ai beaucoup navigué et j’ai trouvé de nouveaux réglages pour aller plus vite. J’ai aussi appris à mieux me connaître et à gérer mon sommeil pour adapter mes temps de sieste. Il faut savoir écouter son horloge biologique. L’alimentation joue aussi un rôle très important.

S.F : Je travaille avec des météorologues.  Plus on est capable d’observer le ciel, plus on sera en mesure d’anticiper ce qu’il va se passer dans les prochaines heures. C’est une spécificité de la course, il faut être capable d’analyser la météo pour prendre ses décisions.  

  • Quelle étape du parcours vous semble la plus compliquée à négocier ?

C.D : La première étape. A partir du moment où l’on navigue dans la Manche c’est difficile car il y a beaucoup de courant. C’est important de faire une belle première étape pour partir sur une dynamique positive et ne pas être tenté de prendre de gros risques pour compenser une perte de temps.

S.F : La toute petite étape de la fin, qui dure 1 100 milles, soit une journée de course. J’ai toujours du mal à me mettre dedans. Elle arrive juste après les trois grosses, je serai dans un état de fatigue avancé. Il faudra aller chercher des ressources bien loin.  

  • Quelles sont vos ambitions dans cette Solitaire ?

C.D : Je suis monté 4 fois sur le podium, mais jamais sur la première marche. Mon objectif est évidemment de remporter l’épreuve. C’est ma dernière course en Figaro avant de partir en Imoca pour un programme de 4 ans avec comme point d’orge le Vendée Globe.

S.F : L’objectif, cette année, c’est de garder un pied dans le circuit et de me qualifier en Figaro III. Je veux garder un maximum de visibilité pour pouvoir aller chercher des partenaires plus importants en 2019.