Alerte : À compter du lundi 22 juillet 2024, la collecte des biodéchets sur les communes du Havre et de Sainte-Adresse est désormais effectuée tout au long de la journée. Merci de ne rentrer vos bacs de biodéchets qu’après 19h.

Alerte : En raison de travaux de sécurisation au carrefour nord de la place H. Chevalier, la circulation sur la rue Irène Joliot Curie pourra être perturbée à partir du 31/07 et pour 4 semaines. Une circulation par alternat pourra être organisée selon les besoins.

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L’Église Saint-Joseph

© Philippe Bréard

Symbole de renaissance

Construite par Auguste Perret qui commence son édification en 1951, l'église Saint-Joseph est achevée en 1957 après sa mort par des architectes de son Atelier : Jacques Poirrier, Georges Brochard et Raymond Audigier qui finalisent le clocher. Le chœur comprenant l’autel majeur, la clôture et le ciborium sont réalisés par l’architecte Guy Verdoïa, en 1964.
Symbole de la ville renaissante, dédiée à la mémoire des victimes des bombardements, elle est l'un des chefs d'œuvre architecturaux du XXe siècle, emblème de la reconstruction en Europe. Son clocher culmine à 107 mètres de hauteur. Celui-ci est d'ailleurs visible, par beau temps, à 60 km au large. Perret imaginait que ce clocher serait le premier monument visible par les passagers venant des USA. Cette tour-lanterne octogonale, d’une hauteur de 110 mètres, fait corps avec la base carrée de l’édifice et réunit nef et chœur.

© Philippe Bréard

Un exploit technique

Dès l’entrée, toute la structure de l’édifice est révélée : un ordre principal comprenant 4 groupes de 4 piliers soutient la tour par l’intermédiaire de bracons en forme de « V » ; un ordre secondaire ponctué par des colonnes nervurées, supporte les parties basses de l’édifice: bas-côtés, tribune et chapelle.

Outre la prouesse technique et l’impressionnant savoir-faire constructif déployés ici, l’intérieur de l’église est sublimé par la lumière extérieure, filtrée grâce aux 6 500 verres colorés. La maître-verrier Marguerite Huré a nuancé les tonalités des verres en fonction de l’orientation : rouges et bois morts au nord, verts et violets à l’est, dorées au sud, roses et orangés à l’ouest. Sombres en partie basse, les verres s’éclaircissent en allant vers le haut de la tour : ils deviennent translucides au sommet, créant un sentiment d’élévation spirituelle et de grande unité esthétique.
Le renouveau de l’art sacré, l’abstraction lyrique des années 1950, ainsi que les modifications liturgiques à l’origine des réformes de Vatican II, sont à mettre en exergue à la compréhension de l’édifice.